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  • Joyeux Noël revient et tinte sur tous mes mails

    Oyez, oyez, je ne m'appelle pas Noël, qu'on se le dise

    Y'a qu'à lire mon pseudo ou mon adresse pour s'en assurer

    Elle n'aime pas trop être joyeuse, d'abord, et surtout pas sur commande 

    Un jour, elle vous expliquera pourquoi, quand elle l'écrira, elle le saura madame

    X oui, je sais, c'est facile - la mièvrerie de l'esprit de Noël.

     

    N'ayons pas peur des mots: ils trouvent souvent ce que notre pensée peine à peser

    Outrepassent leurs fonctions à désigner les choses, ils ont tous les droits,

    Ecrits, ils débordent du corps comme des amants jamais rassasiés

    Loin de moi, l'esprit de Noël... quoique...

     

    Au lieu de faire des acrostiches (j'en ai écrit un aussi pour Les Impromptus ) je ferais mieux d'empaqueter mes cadeaux et de rédiger mes cartes de Noël, c'est comme si je répugnais à partir pour réveillonner... à reculer le moment où je ne pourrai plus écrire... alibi?


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  • Voici des images offertes par mon ami Philippe, en attendant qu'il crée son blog, pour partir où vous voulez avec ou sans mots, avec ou sans ancre... À vos claviers...

     

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  • Pour briser la glace de la mer intérieure.

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    C'est le thème de cette saison 2010-2011 pour le théâtre Vitez, extrait d'une lettre de Kafka à l'un de ses amis dans laquelle il écrivait: Le livre doit être la hache pour briser la glace de notre mer intérieure. L'an dernier, lorsque Danielle Bré a lancé ces mots et fait valoir l'intérêt de créer des petites formes sur ce thème pour le huitième festival de théâtre amateur du Pays d'Aix, il y a eu des sourires gênés, des regards instables, des murmures parmi nous, les différentes compagnies amateurs. "Un peu pompeux, non? Nous, on n'est pas des intellos, on joue pour rire,  pour de rire, pour deux rires dans le public. Même si le père Noël est une ordure, on l'invite au dîner de cons, parce que ça a un air de famille.  C'est quoi la phrase déjà?" Pour briser la glace de la mer intérieure... Danielle continue. Insuffler une nouvelle dynamique au festival amateur qui devient un peu planplan... Un théâtre qui ose parler de nos émotions, qui ose proférer une parole vivante pour casser l'indifférence... C'est en gros, ce dont je me souviens. Et puis le temps a passé. De l'eau a coulé, passé, j'ai suivi le courant; de l'eau a gelé, glacé les émotions enfermées dans la gangue de ma mer intérieure. Me suis arrimée tout de même aux répétitions de la troupe et samedi dernier, en allant travailler au théâtre Vitez, j'ai vu l'affiche et relu la phrase. Il est temps de briser la glace...

    La glace des écrans sur lesquels glissent des images qui ne font que glisser. Un coyote dérivant sur une plaque de glace aux États-unis miraculeusement sauvé suscite plus d'émotion que le naufrage d'un esquif plein à craquer d'émigrants haïtiens au large de l'Australie. Ceux qui n'y ont pas perdu la vie, ont perdu leurs illusions, arrêtés comme clandestins. Une émotion facile en chasse une autre. Images vite avalées avec un verre d'eau tiède. Ça ne suffira pas à faire fondre la glace de notre mer intérieure.

    On voudrait une parole pleine, rouge et incandescente pour fendiller l'étau de l'indifférence générale. On voudrait un verbe haut en couleur pour faire craqueler le quant-à-soi du chacun-ses-problèmes. On voudrait que Shakespeare et Beckett aient fait de nombreux enfants. On voudrait jouer sur des planches de salut. On voudrait un choeur avec un "h", pour raconter notre histoire avec sa grande hache. On voudrait un corps pluriel pour porter notre parole - plurielle et singulière - pour pouvoir dire je, comme le sujet du verbe aimer ou s'indigner, du verbe être ou ne pas être. On voudrait un spectacle vivant pour briser la glace de la mer intérieure, pour ne plus être à terre, atterrés.

    J'aimerais pouvoir me dire, pouvoir dire me , pas comme une vache qui regarderait, indifférente, passer le train du XXIe siècle... Plutôt dire nous, à la fois sujet et objet d'une parole singulièrement plurielle et pluriellement unique. C'est tout ce que je souhaite pour ce festival où nous jouerons tous sur le même bateau, vaste plateau aux planches solides, évitant les icebergs... Qu'on se le dise, notre bateau est un brise-glace...

    Avant d'embarquer avec nous, je vous propose d'aller visiter le blog de Catherine Ricoul qui a réalisé la très belle image de l'affiche et qui fait un travail très intéressant.


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  • Lu hier aux sixièmes le conte d'Andersen. Merveilleux et cruel. On a expliqué ce qu'était une vision et chacun de raconter ses visions, rêves et prémonitions.

    Tout à l'heure, pendant la sieste, j'ai eu un rêve-vision. Conscience et reconnaissance d'un paysage déjà connu donc. Dans ce rêve je pensais à la chance que j'avais et qu'il fallait en imprimer tous les détails. Je marchais dans une rue que je connais, tournais la tête à gauche vers une sorte de place au fond de laquelle se dressait une maison moyenâgeuse. Il y avait des passants d'un passé très ancien mélangés à des personnages du présent et je sentais précisément que je vivais un moment très rare, extraordinaire. Je déambulais dans cette ville jusqu'à la nuit... Soudain, j'ai vu ma grand-mère, qui s'était couchée dans ma voiture sous une couverture. Elle avait très froid et semblait très affaiblie. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ma voiture et je lui ai tendu la main pour qu'elle en sorte. Réveil contraint.

    Essaie en vain de retrouver le lieu que je connaissais si bien. Pense écrire sur les noms propres, les noms de mon parcours, voir l'atelier de Bon http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2292-voir blog brigetoun à la date du 11 décembre) mais après les copies, avant les vacances.

    Suis allée me promener sur le blog de Lautreje et découvert Pagenas... Images oniriques et éveilleuses. A voir...


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