Ce fut un magnifique spectacle: enfants emplis de grâce et d'énergie, de maladresses touchantes, de trous si pleins de leur présence... Quand mémé Jilette meurt mais demande à Jojo la permission de continuer de vivre dans son coeur, il paraît que la pluie s'est mise à pleurer dehors. Je ne l'ai pas entendue. Ni le mistral noir qui apporte froid et mauvais temps. A l'intérieur du coeur de Jojo, il faisait beau et chaud. Dehors, ce n'était plus la canicule. Sous le tissu rouge du coeur, ils y a des enfants qui ne se battent plus, qui ne crient plus, simplement un choeur concentré, prêt à jouer la vie. Pas eu la présence d'esprit de prendre des images de la forêt de la grande peur. Attendre les images des spectateurs. On a eu de grands rires aussi dans la scène 3 avec l'un des Jojo avec l'un des Billy Juan. Déjà fini, déjà hier, ce moment magnifique, qu'on a voulu prolonger au restaurant avec mes deux jeunes collègues et notre régisseur-son (et ancien élève). Le vin s'appelait Barbebelle, je crois... Le mistral noir a mis en scène de très beaux ciels, entre hier et aujourd'hui et je m'en vais de ce pas le prendre en photo.