• Lenticulaires

    Besoin de prendre le ciel dans les yeux, histoire de me vider la tête de tous ces chiffres, ces calculs, ces discours, ces calculs de gestionnaires que je ne comprends pas. J'avoue qu'à un moment, j'ai décroché. Comme P. hier, pour Comédie. En ville, la foule en folie des soldes. Encore des bonnes affaires, encore des chiffres, des pourcentages. J'ai décroché, aussitôt que possible. Trouvé le havre d'une librairie. Ressortie avec trois livres, c'est aussi du ciel à prendre, la lecture.

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    Prendre le ciel en filature et filer. Loin de la ville. Le plus loin possible. En ville, tout de même, le sourire d'un homme qui n'a rien de ce qui compte pour la plupart, mais qui a un visage magnifique, magnifié de belles rides et d'un vrai sourire , un accent d'ailleurs. Ailleurs, anywhere out of the world.

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    Prendre le ciel comme il vient. Aujourd'hui, très bleu avec juste quelques nuages qu'on appelle lenticulaires si je ne me trompe pas. En revenant de la banque, déjà plus épais, mais je crois toujours lenticulaires, "en forme de lentilles". Plats et étirés par endroits et déjà, quand ils s'amalgament, presque cumulonimbus. Mais je me trompe peut-être... Vérifier. Non ne pas vérifier. Me laisser happer par la rêverie lenticulaire, me laisser prendre par le ciel. Lâcher. Ça me rappelle une réplique de l'homme dans Comédie : "Il faudrait qu'elle lâche." La raison? La pensée? La remémoration? Je n'ai pas encore parlé de la pièce vue hier mais ce sera l'objet de mon prochain article.


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