Un an déjà! Cela fait un an qu'etsanciel est né, avec des pauses plus ou moins longues et des périodes plus ou moins fécondes, avec plus de dérisoire que d'essentiel. Mais je crois qu'il m'est devenu essentiel depuis quelques temps. Y écrire un petit article par jour, y retrouver ne serait-ce qu'un commentaire, parmi la peite cinquantaine de visiteurs quotidiens, apporte consolation ou joie. Deux fois l'adjectif petit dans la phrase précédente: cela n'indique-t-il pas l'étroitesse de vue de ma petite lucarne? le côté gagne-petit - l'italique marquant ma réticence à user de ce terme -de cette entreprise? Qu'est-ce que je cherche finalement avec l'écriture quotidienne? Que cherchons-nous, nous, qui écrivons et lisons des billets sur des blogs personnels ou collectifs? Une discipline? Des lecteurs? Un lien social qui n'existe plus ailleurs? 

Je relis le premier article où je notais: "Peut-être parce que quelque chose se joue là, dans ces choses insignifiantes qui traversent nos têtes avant-pendant-après la douche, et ce quelque chose de dérisoire, d'insignifiant pourrait bien être essentiel à ce moment là..." et que je ne renie pas. Un art de l'éphémère, de l'impermanence, du jamais définitif. J'ai bien essayé de faire oeuvre plus longue, le feuilleton, au-bord-de-presque-tout - le titre était par antiphrase l'annonce de la catastrophe qui allait arriver quelques jours plus tard - mais je n'ai pu me résoudre à le reprendre. Pourtant, les personnages représentent de  véritables rencontres virtuelles. Lautreje et quelques uns des Impromptus en particulier. Leurs pseudos bien sûr mais aussi ce qu'ils écrivent sur leurs blogs. Et sans eux, et sans vous, etsansciel n'existerait plus depuis longtemps. Certains blogueurs m'ont donné de bons conseils mais je n'ai pas tellement avancé d'un point de vue technique. Etsansciel est encore perfectible dans sa forme et dans son fond et ça m'incite à continuer. Ce n'est qu'un tout petit bilan -encore un petit - mais l'heure est à la fête.  Melanieversaire comme dirait A. Tu es jeune, il est vrai, mais la valeur n'attend pas le nombre des années, tu vas encore grandir...