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sur le fil
Photo de Philippe Marc (merci!!!)
Finir par le faire, tout de même. Un jour, tout simplement on le fait. Parce qu'on en a assez de leurs cris d'orfraie, de leur verbiage d'un haut niveau, parce est trop nombreux sur la branche. Ou sur le fil. Comme on dit sur le fil du rasoir. On aurait fini par faire une bêtise. Un accident est si vite arrivé, l'équilibre est précaire. Certains ont essayé, se sont brisés les ailes. Alors imaginez, sans ailes. On joue des coudes et puis c'est la chute.
Mieux vaut alors en finir. Ne plus fréquenter ses congénères. Quitter le fil, le nid, la branche. Explorer l'horizontalité, la verticalité - le piqué fondu, la spirale ascensionnelle- la lumière aussi, mais avant tout travailler la poétique de l'espace. Dans le silence. Oui dans le silence.
Tags : fil, fini, jour, silence, branche
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Commentaires
2Francis RoyoLundi 16 Janvier 2012 à 09:01L'envol vital.@Thaelm: ne crois pas qu'on perde les oreilles à fréquenter le silence, au contraire... De toute façon, obligée (pour l'instant) de supporter la cacophonie.
@ Francis: oui!
(j'ai manqué de clarté dans le propos ... comme d'hab)
Dans les lieu de réclusion on perd les oreilles ... des autres
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Filer du fil pour aller voir plus loin
par exemple là où on entend autre chose que le mélange des voix
une bonne idée le silence.
Tout de même
l'abus de ce lieu est dangereux
on risque d'y perdre les oreilles.
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Contre la peine de mort
n'exécutons jamais tout à fait
nos menaces.