• la java du dahlia

    la java du dahliaCe matin, je me sentais comme un dahlia en fin de saison: sans couleur, sans odeur, sans appétit. Peut-être l'influence de ces deux phrases lues dans 1Q84 de Haruki Murakami: Dans un vase des fleurs, peut-être des dahlias. Des fleurs lourdaudes, un peu comme ces femmes d'âge mûr dépourvues de finesse. (p.44, tome 2). Dahlia pour dahlia, j'ai arrosé la plante du reste de café de la cafetière et ai terminé la correction des rédactions des quatrièmes. Après cela, j'étais toujours un dahlia mais beaucoup plus rouge. Sur la lancée, j'ai rédigé les appréciations des bulletins de deux classes. Le dahlia a laissé tomber quelques pétales en piquant quelques colères devant les élèves de sixième qui ne sont pas assez pots de fleurs à son goût. En sortant du collège, je me suis extasiée devant le ciel rose. Me suis offert le luxe (de l'autre côté la file des voitures revenant de Marseille roulait au pas) de m'arrêter près des cuves rouillées que je projette de prendre en photo depuis longtemps.

    De retour ici, après lecture des uns et des autres et quelques tweets, je me sentais de moins en moins dahlia. Pas trop coutumière des #FF (Follow Friday) j'ai cependant ressenti le besoin de dire en retour le plaisir que j'ai à les lire, et au moment de taper le deuxième F pour Friday, m'est revenu en mémoire le titre d'une chanson de Bowie que j'écoutais beaucoup, quand je n'étais pas encore un dahlia: "Friday on my mind". J'ai eu envie de l'écouter et dans la foulée, j'ai suivi avec "The Starman" et "Panic in Detroit". Le dahlia a dansé la java rock. En retrouvant mon adolescence, plus du tout dahlia, j'ai retrouvé une partie de moi-même.



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