En ville, sous la pluie avec L., ou plutôt sous un parapluie, place de la mairie.
Crème Éclipse (deux lunes), cirage à la cire, au-dessus du Coquet-Bar fermé, Place des Cardeurs, Aix
Ma librairie préférée, pleine de lecteurs et de parapluies. Achat de de quatre livres, dont Pierre Michon,
Les Onze et Boris Vian,
J'irai cracher sur vos tombes, pour L. qui ne le connaissait pas et suite à une discussion avec lui sur "J'irai loler sur vos tombes", une émission de Monsieur Poulpe sur Ankama TV, que je ne connaissais pas (comme quoi...). J'ouvre le roman de Vian et je tombe sur ce dialogue, au début, au moment où le narrateur entre dans la librairie de Buckton pour y travailler:
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Qu'est-ce qui se vend le plus?
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Oh! Romans. Mauvais romans, mais ça ne nous regarde pas. Livres religieux, pas mal, et livres d'école aussi. pas beaucoup de livres d'enfants, non plus de livres sérieux. Je n'ai jamais essayé de développer ce côté là.
- Les livres religieux, pour vous, ce n'est pas sérieux. (Boris Vian,
J'irai cracher sur vos tombes, Le Livre de Poche, p.14)
Après avoir parcouru le premier chapitre (le temps d'importer cette photo), je me demande si j'ai lu
J'irai cracher sur vos tombes finalement. Ca ne me dit rien. Pourtant à une époque, j'ai lu pas mal de Vian,
L'Écume des Jours, bien sûr et
Les Fourmis, L'Arrache-coeur mais celui-ci, non, peut-être parce que paru sous la plume de Sullivan? Oubli à réparer au plus vite.
Sinon, peu de choses. Toujours pas retrouvé "Casque d'or", ni l'article perdu. Pertes sans profits. Dans les actes manqués, aujourd'hui encore, j'en ai encore à mon actif aujourd'hui, à mon passif plutôt: oublié d'aller au yoga (prise par la lecture de
Nana de Zola), acheté
Les Onze au lieu du
Corps du roi de Michon (pour la rencontre avec Denis Guénoun menée par Anne Roche avec "Les Nouvelles Hybrides", le 6 mars à Cadenet.
J'ai découvert ton blog hier -je ne sais plus comment- et j'aime beaucoup.