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    Le fleuve en été, sur la longue scène flottante, les hirondelles dansent

     

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    A gauche est la vie, à droite se penche la mort, l'amour les relie

     

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    Six caractères essentiels d'une calligraphie en mouvement

     

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    Les arbres magnanimes à Nîmes...

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    La reine dit à Gall: "Beau moine rose et gras,/ Jusqu'où peux-tu marcher, me tenant dans tes bras?"/ Gall, amant de la reine, alla, tour magnanime,/Galammant de l'arène à la tour Magne, à Nîmes.

    Ces vers olorimes attribués à Victor Hugo mais plus probablement d'Henri Monnier, je les ai servis à soeur, nièces et fils, hier à Nîmes jusqu'à plus soif. Surtout, j'ai pu vérifier l'exploit de Gall au point de tuer pieds et jambes qui, au sommet de la tour Magne, ont demandé pause sous peine de ne plus avancer. Magnanime, je la leur ai octroyée. Il faut dire que je ne suis pas reine pourvue d'amant jeune et rose, et qu'hier c'était une journée caniculaire. Beaucoup de bruit à Nîmes, en particulier les klaxons des mariages. De nombreuses épousailles en voitures échevelées, une lumière aveuglante, heureusement des arbres encore abondants -même si menacés par béton des parkings- à l'ombre desquels on tente de marcher.

    Le soir nièce dansait. Beau gala de fin d'année dans sa première partie surtout. Belle idée -du chorégraphe Noël Cadagiani- d'avoir organisé le spectacle autour de haïkus. Difficile de tenir sur la distance. Trop chaud, trop long. Cependant, danse contemporaine, épurée, lente et puissante pour premier tableau, dans lequel nièce dansait, noir sur rouge. Danseuses en noir comme les caractères essentiels de la calligraphie orientale, qui restituent sur scène le mouvement de l'écriture sans jamais la fixer. Le haïku: A gauche est la vie/ à droite se penche la mort/ l'amour les relie. Ensuite, encore une trentaine de haïkus, dont celui tout bleu, sur lequel nièce hirondelle danse avec sept autres hirondelles en deuxième partie: Le fleuve en été/ Sur la longue scène flottante/ Les hirondelles dansent. Peut-être s'en tenir là. Ne pas parler de larmes de nièce à l'entracte qui par trop grande fatigue craque. Elle a mal dansé croit-elle, un pied pris dans une jupe trop longue l'a déstabilisée. Pas eu les mots sur le moment. Soeur (mienne) et mère (sienne) a trouvé gestes pour consoler nièce (mienne) et fille (sienne) redevenue petite sur ses genoux. Voudrais lui écrire aujourd'hui un haïku pour la faire sourire:

    Quand les pieds poussent à hirondelle

    veiller à ne pas les poser sur les ailes

    cependant rire du faux-pas avant de s'envoler

      

      

      

      

      


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  • Commentaires

    1
    Mlle chlolune
    Jeudi 30 Juin 2011 à 16:39

    La nièce peut enfin retrouver écrits de tante après semaine très épuisante, nièce entre rires et larmes pour remercier tante de ce billet, nièce vraiment trop épuisée à cet instant alors juste envoyer grosse pensée pour tante adorée...

    2
    mel13 Profil de mel13
    Jeudi 30 Juin 2011 à 17:24

    Tante heureuse de lire commentaire de nièce (à dorer sur les deux tranches) même épuisée et impatiente de connaître péripéties...

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