-
Par mel13 le 15 Août 2012 à 14:54
la journée je suis la mer à boire – j’aurais voulu être la nuit – l’imprévisible doit être ouvert la nuit – j’avais toujours rêvé tous les rêves possibles du moment que j’y trouvais de la beauté – aujourd’hui nouveau départ – j’ai accouché un monstre – c’est simplement moi – je vous garantis que – un chat est un chat – je ne me cache pas – ça me faisait froid dans le dos – j’ai examiné la saveur de la peur – il m’est arrivé un peu d’oxygène – les signaux que je n’ai pas eus passent au vert – je change de ton – j’ai du poil à gratter – le mauvais élève qui a d’abord besoin de vos yeux/oreilles sort de sa coquille – si j’étais un peu rien maintenant je suis vivant – l’esthétique du lâcher prise me captive – certains disent que ça se complique – que les travaux ne font que commencer – saleté de prof fantôme je ne vous ai pas interrompu – grains de sable – tant pis – je suis profondément la piste – à suivre !
votre commentaire -
Par mel13 le 1 Août 2012 à 13:43
cette semaine nous sommes - mine joyeuse - d’une rive à l’autre - la voix et la passion - une langue en partage
cette semaine nous sommes – vase communicant – une fontaine a osé une rencontre
Lundi avance d’un pas léger – la journée de la dépoussiéreuse (le combat continue)- en compagnie de l’insoumise qui a appris le latin
Mardi fait chaud – tout va mal – 41°C température corporelle critique où l’on risque des convulsions cérébrales fatales – un après-midi de chien – la tournée des chaises longues – de l’air nous fera du bien – on évacue
Mercredi manque de vert et mauve – nous aussi – création période grand bleu – éclats de vers fée mains
Jeudi la mer à l’aube- une lueur dans la nuit
Vendredi déhanche sa différence – la joie est irrésistible
Samedi s’invite parmi les loups et veut coucher avec
Dimanche – en vente actuellement
cette semaine nous sommes pour nous
1 commentaire -
Par mel13 le 28 Juillet 2012 à 18:20
VRAC (EN) loc. adj. Ou adv. (1730) succède à un adjectif (1606, hareng vrac « empaqueté »), emprunté au moyen néerlandais wrac « gâté, corrompu, mal salé ». Vrac est la réfection du moyen français (hareng) waracq (1435) (à varech).
La locution en vrac s’emploie d’abord en parlant du poisson puis, plus largement (1845), de marchandises réunies ou transportées pêle-mêle, sans emballage. Dès lors, l’expression est passée de l’idée de « chose gâtée » à « en désordre ».
(Tome 3 du Dictionnaire Historique de la langue française, sous la direction de Alain Rey, Le Robert, 1998 )
La canicule m’avait mis complètement en vrac. En vrac, est-ce que ça se dit encore, au moins ? Ça marque bien son quinqua ringard qui marine dans son jus. Au point de consulter mon bon vieux Robert, aussi rouge que moi mais plus gondolé (souvenir d’une nuit d’orage passée dehors bien imbibée) et que me disais-tu? Tu me traitais de hareng empaqueté, de chose gâtée, en désordre… Je ne pouvais que constater la triste vérité de ce terrible tableau. Incapable de travailler, je découpais le journal (sans même prendre le temps de le lire) collais des mots au hasard sur des galets gris (jamais ivres) : Découvrez qui est le ciel… Godot est arrivé… Nous aussi… enfin, ce genre de conneries. J'aurais alors mieux fait d’aller me vider la tête, d’aller marcher ou bien nager. Peu de chance de trouver à cette heure porte close ou piscine déserte. Avec la chance qui me caractérise, je serais tombé sur une piscine pleine de christines se préparant à l'épreuve de natation synchronisée pour les prochains J.O.. C'était même pas la peine.
En vrac, les mots et moi, on n’avait plus qu’à attendre que la nuit se lève. Mais en attendant, j’allais mettre le nez dans le varech. (Quand je vous aurai dit que le nom vient de l’ancien scandinave vagrek « épave », je pourrai passer à autre chose.)
1 commentaire -
Par mel13 le 24 Juillet 2012 à 16:18
Le secret de l’ornithorynque
Je vais jusqu’au bout de son histoire dans les moindres détails et dans toutes ses zones d’ombre. Quand je serai grand, ce sera trop tard : je serai le spectre dézingueur d’azur. J’ai peur de l’ennui gravement. Quoique. Tout le monde peut se constituer une vraie double vie. Je suis plus riche l’été dans le sens du poil. On leur donne les secrets d’une belle pas allée à l’école, ils font retrouver l’envie de tromblons et galoubets. Ils haïssent bien par delà-les trompe-l’œil. Quelle époque !
votre commentaire -
Par mel13 le 18 Juillet 2012 à 15:48
Vous regardez des fantômes de jouvence / Vous avez dit Vous m’agacez Passez moi le standard / Loin de la terre brûlée, vous décollez / Pas si simple / Des pas dans le vide / Vous pensez que Montaigne est beau, manger du poisson stimule la mémoire, le fond de l’air est frais / Pensées mortelles Coassez et multipliez / Tiens, tiens… vous avez un message / Entrez dans vos yeux et fermez la porte / Maintenant vous souriez / C’est vous qui faites le spectacle de la terre en haute définition / Une vue de pacha / La vie des morts sculpte l’espace / Et si vous passiez la ligne claire et facile / Lulu la mutante vous ramène même la clé des champs / Vous ne l’emporterez pas avec vous / Vous franchissez le vide, un bel et sombre inconnu / Vous êtes différent / Du jour au lendemain vous devenez expert en échappées belles / Plus tard vous gagnez des places pour tous les territoires picturaux pour jouer à / Vous allez aimer / Vous avez dit Vous avez lu mon film/Vous avez toujours rêvé
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique